Partie 1 : Brevet :
Partie 2 : Réalisation du mécanisme alternatif à DENNERLE :
Pour la mise en service de ce dispositif on appliquera donc la méthode du gel en utilisant les ingrédients
suivants dont les quantités ont été adaptées pour un flacon d’1 litre :
- 135 centilitres d’eau
- 200 grammes de sucre en poudre
- 4 feuilles de gélatine
- Colorant de pâtisserie (couleur au choix)
- 3 cuillères à café de bicarbonate de soude
Le bicarbonate de soude qui n’existe pas dans la plupart des formules trouvées sur internet sert à
tamponner le gel et maintient le PH du flacon à un niveau alcalin assurant la survie de nos levures.
Préparation du gel:
- Porter l’eau légèrement à ébullition, puis rajouter le sucre.
- Réduire le feu au minimum et remuer avec un fouet de pâtisserie ou
une fourchette jusqu’à ce que la solution devienne transparente.
- Retirer du feu, et colorer à volonté. Laisser refroidir 5 minutes.
- D’un autre côté on aura préalablement fait tremper les feuilles de
gélatine dans une casserole d’eau froide jusqu’à ce qu’elles ramollissent.
- Les essorer entre les mains puis les incorporer au sirop encore
chaud mais non bouillant en remuant jusqu’à ce qu’elles se dissolvent
complètement
- Laisser refroidir 15 minutes puis verser dans le flacon qu’on
fermera ensuite pour éviter toute contamination bactérienne extérieure.
- Mettre au réfrigérateur toute une nuit. Le lendemain on vérifie que
le gel a pris en couchant le flacon. La solution a bien pris et reste au fond
Voici en images la mise en service de ce dispositif
J’ai utilisé à la sortie du flacon, un robinet
pour régler le débit et l’interrompre manuellement le soir en démontant la
visse de réglage qui s’enlève complètement libérant la CO2 dans l’atmosphère au
lieu de l’envoyer dans le bac. Le matin en vous levant vous n’avez qu’à
remettre la vis en place en la serrant d’un ou deux tours et attendre quelques
minutes avant de voir à nouveau des bulles arriver.
Par mesure de précaution j’ai couplé le robinet
à une valve anti-retour bloquée dans une ventouse pour la maintenir à la
verticale (ce dernier détail n’est pas important mais çà reste très
esthétique).
Pour démarrer le processus de fermentation plus
rapidement, je vous recommande d’ajouter à l’eau tiède que vous aurez prélevée
de votre bac, une cuillère à soupe de sucre en poudre et une goutte d’engrais
liquide : les levures ne se nourrissent pas uniquement de sucre mais on
besoin également de vitamines, de sels minéraux et des oligoéléments.
Normalement au bout de quelques heures (en non pas 24 heures toutes entières
comme on peut le lire sur certains forums) les premières bulles apparaitront.
Pour ma part j’ai démarré la production le soir avant d’aller me coucher ;
au matin les bulles étaient déjà réveillées avant moi !! (entre 6 et 7
heures maximum selon mon estimation)
Pour le mode de diffusion 3 méthodes peuvent se
présenter à nous.
1 – Utiliser une cloche pour récupérer et
emprisonner les bulles de CO2.
Cette méthode présente un bel avantage :
le CO2 récupéré par la cloche située à 2 cm en dessous de la surface de l’eau constitue
une poche de gaz où les plantes ne puiseront que ce qui est nécessaire et utile
pour les besoins de leur croissance. Il n’est pas nécessaire de stopper la
diffusion le soir vu que l’excédent de CO2 une fois la cloche saturée est
évacué en grosses bulles par dégazage par les bords inférieurs. Si vous
observez ce phénomène, concluez tout de suite que vous injectez plus de CO2 que
vos plantes ne consomment et inversement si la cloche se vide plus rapidement
qu’elle ne se remplit, ceci signifiera que votre injection est insuffisante
d’où éventuellement la nécessité de revoir la concentration en sucre de votre
gel ou même de recourir à deux bouteilles reliées entre elles par un
« T » si votre bac a une très grande contenance. Vous pouvez réaliser
une cloche en utilisant une boite en plastique et dont l’arrivée de CO2 se fera
par le haut selon le même principe utilisé pour la fabrication du bouchon avec
une valve de vélo et petit tuyau rigide.
Une cloche 2 en 1 : diffusion et récupération en même temps. Si vous ne
trouvez pas de tuyau rigide, essayez avec le tube d’encre d’un stylo à bille
que vous aurez utilisé pendant une durée assez longue en le collant à la valve au
fond avec un pistolet à colle (70,00 dh le pistolet et 3,00 dh pour chaque
bâton de colle) . Les applications sont multiples à ce niveau. Un dernier
détail si vous utilisez ce mode de diffusion : N’oubliez pas que le CO2
n’est pas le seul gaz que les levures rejettent et qui passe dans votre bac
même si ce dernier est le plus lourd et qui heureusement sera directement en
contact avec l’eau de l’aquarium. La fermentation crée aussi du méthane qui s’accumule
dans la partie supérieure de la cloche et peut y rester emprisonné si vous ne l’évacuez
pas par vous-même soit en la retournant une fois par semaine pour la vider,
soit encore si vous avez une cloche fixée par des ventouses en prévoyant à côté
de la valve d’arrivée un petit orifice pratiqué sans trop appuyer à la perceuse
avec un foret de diamètre de 5 ou 6 et qu’on bouchera avec un bout du tuyau de
CO2 (2 à 3 cm) dans lequel on introduira
avec force une cheville pour vis de taille 6 reconnaissable à sa couleur gris
clair. De cette manière vous avez un bouchon assez souple sur les bords pour
passer par le trou d’évacuation des gaz et assez résistant à l’intérieur pour
rester droit une fois introduit. Vous pouvez encore vous inspirer de la méthode
de la valve double pour l’esthétique.
2 – Placer au bout du tuyau d’arrivée du CO2 un
diffuseur.
Cette méthode permet de fractionner le CO2 au
fur et à mesure qu’il arrive au bout du tuyau en micro-bulles qui se
diffuseront très rapidement au contact de l’eau et avant même qu’elles ne
remontent à la surface si votre diffuseur est de très bonne qualité. Même si
les plus grosses bulles qui restent quand même assez minuscules atteignent la
surface de l’eau vous observerez un phénomène assez remarquable : ces
bulles ne vont pas exploser à la surface de l’eau mais dériver avec le courant
jusqu’à se dissoudre complètement !! En effet, elles exploiteront une des
propriétés physiques de l’eau les plus originales ... l’élasticité !!!
La surface de l’eau peut être assez facilement
« transpercée » par une grosse bulle ou une bulle de taille moyenne
si celle-ci sort directement du tuyau d’arrivée. En revanche, elle retiendra
toujours prisonnière jusqu’à la dissoudre une micro-bulle de CO2.
3 – Utiliser un réacteur à CO2.
Cette dernière méthode est à mon avis personnel
celle que je préfère le moins car elle reste assez bruyante et surtout encombrante
dans un petit bac. Elle nécessite l’installation d’une cloche pratiquement
fermée dans laquelle on injecte du CO2 et où l’on introduit un courant d’eau
assez fort à partir d’une pompe à eau auxiliaire ou dérivé à partir de la pompe
principale. La force du courant entraine les bulles dans une sorte de cyclone
jusqu’à leur dissolution complète. Pour éviter leur agglomération à nouveau
l’utilisation de bio-balles (billes en plastiques) est impérative et provoque
un bruit indésirable similaire à celui d’une cuillère en plastique qu’on
remuerait dans une tasse de café pour dissoudre un morceau de sucre…
La première méthode est dite « méthode de
diffusion lente » et douce alors que les 2 dernières sont qualifiées de
« méthodes de diffusion forcée »
Personnellement j’utilise la 2ème
méthode compte tenu du volume de mon bac qui reste assez modeste. Pour le
diffuseur, vous pouvez utiliser un bulleur en pierre poreuse bleue en forme de
boule très répandue dans le commerce auprès des magasins d’aquariophiles ;
cela donne de très bons résultats. Avec ce mode de diffusion j’arrive à
maintenir le PH de mon bac en dessous de 6,8.
Je vous livre quand même quelques astuces si vous voulez des bulles vraiment microscopiques :
1 – Avant utilisation, laisser le diffuseur 24 heures plongé dans l’eau pour le débarrasser auparavant des bulles d’air qu’il
emprisonne ;
2 – Utiliser éventuellement pour ceux qui fument un filtre de cigarette ;
3 – Utiliser l’aiguille d’une seringue en la raccourcissant au maximum pour éviter les piqures puis en l’écrasant avec une pince.
Voilà pour cette présentation qui j’espère vous donnera de l’inspiration.
J’attends vos remarques et également des images de vos réalisations si ce tutorial vous a encouragés à utiliser la diffusion de CO2 avec gel.
Partie 1 : Brevet :
Partie 2 : Réalisation du mécanisme alternatif à DENNERLE :
Partie 2 : Réalisation du mécanisme alternatif à DENNERLE :
Pour la mise en service de ce dispositif on appliquera donc la méthode du gel en utilisant les ingrédients
suivants dont les quantités ont été adaptées pour un flacon d’1 litre :
- 135 centilitres d’eau
- 200 grammes de sucre en poudre
- 4 feuilles de gélatine
- Colorant de pâtisserie (couleur au choix)
- 3 cuillères à café de bicarbonate de soude
Le bicarbonate de soude qui n’existe pas dans la plupart des formules trouvées sur internet sert à
tamponner le gel et maintient le PH du flacon à un niveau alcalin assurant la survie de nos levures.
Préparation du gel:
- Porter l’eau légèrement à ébullition, puis rajouter le sucre.
- Réduire le feu au minimum et remuer avec un fouet de pâtisserie ou
une fourchette jusqu’à ce que la solution devienne transparente.
- Retirer du feu, et colorer à volonté. Laisser refroidir 5 minutes.
- D’un autre côté on aura préalablement fait tremper les feuilles de
gélatine dans une casserole d’eau froide jusqu’à ce qu’elles ramollissent.
- Les essorer entre les mains puis les incorporer au sirop encore
chaud mais non bouillant en remuant jusqu’à ce qu’elles se dissolvent
complètement
- Laisser refroidir 15 minutes puis verser dans le flacon qu’on
fermera ensuite pour éviter toute contamination bactérienne extérieure.
- Mettre au réfrigérateur toute une nuit. Le lendemain on vérifie que
le gel a pris en couchant le flacon. La solution a bien pris et reste au fond
Voici en images la mise en service de ce dispositif
J’ai utilisé à la sortie du flacon, un robinet
pour régler le débit et l’interrompre manuellement le soir en démontant la
visse de réglage qui s’enlève complètement libérant la CO2 dans l’atmosphère au
lieu de l’envoyer dans le bac. Le matin en vous levant vous n’avez qu’à
remettre la vis en place en la serrant d’un ou deux tours et attendre quelques
minutes avant de voir à nouveau des bulles arriver.
Par mesure de précaution j’ai couplé le robinet
à une valve anti-retour bloquée dans une ventouse pour la maintenir à la
verticale (ce dernier détail n’est pas important mais çà reste très
esthétique).
Pour démarrer le processus de fermentation plus
rapidement, je vous recommande d’ajouter à l’eau tiède que vous aurez prélevée
de votre bac, une cuillère à soupe de sucre en poudre et une goutte d’engrais
liquide : les levures ne se nourrissent pas uniquement de sucre mais on
besoin également de vitamines, de sels minéraux et des oligoéléments.
Normalement au bout de quelques heures (en non pas 24 heures toutes entières
comme on peut le lire sur certains forums) les premières bulles apparaitront.
Pour ma part j’ai démarré la production le soir avant d’aller me coucher ;
au matin les bulles étaient déjà réveillées avant moi !! (entre 6 et 7
heures maximum selon mon estimation)
Pour le mode de diffusion 3 méthodes peuvent se
présenter à nous.
1 – Utiliser une cloche pour récupérer et
emprisonner les bulles de CO2.
Cette méthode présente un bel avantage :
le CO2 récupéré par la cloche située à 2 cm en dessous de la surface de l’eau constitue
une poche de gaz où les plantes ne puiseront que ce qui est nécessaire et utile
pour les besoins de leur croissance. Il n’est pas nécessaire de stopper la
diffusion le soir vu que l’excédent de CO2 une fois la cloche saturée est
évacué en grosses bulles par dégazage par les bords inférieurs. Si vous
observez ce phénomène, concluez tout de suite que vous injectez plus de CO2 que
vos plantes ne consomment et inversement si la cloche se vide plus rapidement
qu’elle ne se remplit, ceci signifiera que votre injection est insuffisante
d’où éventuellement la nécessité de revoir la concentration en sucre de votre
gel ou même de recourir à deux bouteilles reliées entre elles par un
« T » si votre bac a une très grande contenance. Vous pouvez réaliser
une cloche en utilisant une boite en plastique et dont l’arrivée de CO2 se fera
par le haut selon le même principe utilisé pour la fabrication du bouchon avec
une valve de vélo et petit tuyau rigide.
Une cloche 2 en 1 : diffusion et récupération en même temps. Si vous ne
trouvez pas de tuyau rigide, essayez avec le tube d’encre d’un stylo à bille
que vous aurez utilisé pendant une durée assez longue en le collant à la valve au
fond avec un pistolet à colle (70,00 dh le pistolet et 3,00 dh pour chaque
bâton de colle) . Les applications sont multiples à ce niveau. Un dernier
détail si vous utilisez ce mode de diffusion : N’oubliez pas que le CO2
n’est pas le seul gaz que les levures rejettent et qui passe dans votre bac
même si ce dernier est le plus lourd et qui heureusement sera directement en
contact avec l’eau de l’aquarium. La fermentation crée aussi du méthane qui s’accumule
dans la partie supérieure de la cloche et peut y rester emprisonné si vous ne l’évacuez
pas par vous-même soit en la retournant une fois par semaine pour la vider,
soit encore si vous avez une cloche fixée par des ventouses en prévoyant à côté
de la valve d’arrivée un petit orifice pratiqué sans trop appuyer à la perceuse
avec un foret de diamètre de 5 ou 6 et qu’on bouchera avec un bout du tuyau de
CO2 (2 à 3 cm) dans lequel on introduira
avec force une cheville pour vis de taille 6 reconnaissable à sa couleur gris
clair. De cette manière vous avez un bouchon assez souple sur les bords pour
passer par le trou d’évacuation des gaz et assez résistant à l’intérieur pour
rester droit une fois introduit. Vous pouvez encore vous inspirer de la méthode
de la valve double pour l’esthétique.
2 – Placer au bout du tuyau d’arrivée du CO2 un
diffuseur.
Cette méthode permet de fractionner le CO2 au
fur et à mesure qu’il arrive au bout du tuyau en micro-bulles qui se
diffuseront très rapidement au contact de l’eau et avant même qu’elles ne
remontent à la surface si votre diffuseur est de très bonne qualité. Même si
les plus grosses bulles qui restent quand même assez minuscules atteignent la
surface de l’eau vous observerez un phénomène assez remarquable : ces
bulles ne vont pas exploser à la surface de l’eau mais dériver avec le courant
jusqu’à se dissoudre complètement !! En effet, elles exploiteront une des
propriétés physiques de l’eau les plus originales ... l’élasticité !!!
La surface de l’eau peut être assez facilement
« transpercée » par une grosse bulle ou une bulle de taille moyenne
si celle-ci sort directement du tuyau d’arrivée. En revanche, elle retiendra
toujours prisonnière jusqu’à la dissoudre une micro-bulle de CO2.
3 – Utiliser un réacteur à CO2.
Cette dernière méthode est à mon avis personnel
celle que je préfère le moins car elle reste assez bruyante et surtout encombrante
dans un petit bac. Elle nécessite l’installation d’une cloche pratiquement
fermée dans laquelle on injecte du CO2 et où l’on introduit un courant d’eau
assez fort à partir d’une pompe à eau auxiliaire ou dérivé à partir de la pompe
principale. La force du courant entraine les bulles dans une sorte de cyclone
jusqu’à leur dissolution complète. Pour éviter leur agglomération à nouveau
l’utilisation de bio-balles (billes en plastiques) est impérative et provoque
un bruit indésirable similaire à celui d’une cuillère en plastique qu’on
remuerait dans une tasse de café pour dissoudre un morceau de sucre…
La première méthode est dite « méthode de
diffusion lente » et douce alors que les 2 dernières sont qualifiées de
« méthodes de diffusion forcée »
Personnellement j’utilise la 2ème
méthode compte tenu du volume de mon bac qui reste assez modeste. Pour le
diffuseur, vous pouvez utiliser un bulleur en pierre poreuse bleue en forme de
boule très répandue dans le commerce auprès des magasins d’aquariophiles ;
cela donne de très bons résultats. Avec ce mode de diffusion j’arrive à
maintenir le PH de mon bac en dessous de 6,8.
Je vous livre quand même quelques astuces si vous voulez des bulles vraiment microscopiques :
1 – Avant utilisation, laisser le diffuseur 24 heures plongé dans l’eau pour le débarrasser auparavant des bulles d’air qu’il
emprisonne ;
2 – Utiliser éventuellement pour ceux qui fument un filtre de cigarette ;
3 – Utiliser l’aiguille d’une seringue en la raccourcissant au maximum pour éviter les piqures puis en l’écrasant avec une pince.
Voilà pour cette présentation qui j’espère vous donnera de l’inspiration.
J’attends vos remarques et également des images de vos réalisations si ce tutorial vous a encouragés à utiliser la diffusion de CO2 avec gel.
Partie 1 : Brevet :
Partie 2 : Réalisation du mécanisme alternatif à DENNERLE :
Dernière édition par Abdelhamid le Ven 2 Aoû 2013 - 15:35, édité 1 fois