Bonjour et Ramadan Moubarak à tous les amis aquariophiles
J’aurais peut-être du rédiger cet article avant celui sur la
production de CO2 à la marocaine, vu que l’éclairage de l’aquarium est un pré
requis plus important, mais ce n’est que récemment que j’ai commencé à avoir
des problèmes à ce niveau. Après deux modifications opérées sur le couvercle de
mon bac, j’ai pensé partager avec vous mon expérience
L’aquarium que je possède (un Start55 de chez Aquatlantis en vente
chez Univers Aquatique) m’a été offert il y a environ un an. Le geste m’a fait
énormément plaisir sauf que j’ai rapidement fait la moue dès que les
techniciens qui l’ont installé sont partis ... et pour cause l’éclairage insuffisant.
Le couvercle abrite une simple lampe économique G23 de 11 watts et 900 lumens
... C’est insuffisant, beaucoup trop insuffisant pour une cuve de 55 litres.
Notez que lorsqu’on parle d’éclairage on serait logiquement plus intéressés de
connaitre l’intensité du flux lumineux produit (mesurée en
lumens) que la puissance électrique consommée (mesurée en
watts) d’autant plus qu’il n’y a aucun rapport entre les deux. (Pour mieux assimiler
cette idée, il faudrait réaliser que pour une puissance 6 fois inférieure en
watts, une lampe économique a un flux lumineux équivalent voire supérieur à
celui d’une ampoule classique). Dans un bac planté et pour assurer une bonne
croissance des plantes il faudrait entre 30 et 50 lumens par litre. Avec cette
intensité lumineuse et malgré la perte occasionnée par le changement de milieu
(passage de la lumière depuis sa source jusqu’en dessous de la surface de
l’eau) le flux devrait normalement éclairer les tiges des plantes au niveau de
la surface du gravier. Des tiges de plantes privées de lumière au fond du bac
peuvent pourrir à terme.
Pour revenir à mon cas, il s’agit de résoudre le problème
suivant : Comment adapter l’éclairage pour satisfaire les besoins en
lumière des plantes sans détériorer l’installation d’origine qui occupe en
position centrée une bonne partie d’un nano dont le couvercle mesure environ
50cmx30cm et qui en plus, comporte des fentes pour l’aération et une trappe
pour nourrir les poissons. Ca veut dire une marge de manœuvre étroite au sens
propre du terme.
Voici comment se présente le couvercle du bac
Au départ, j’ai pensé à ces tubes chinois submersibles T4 fins
vendus dans la plupart des magasins d’aquariophilie et qui ressemblent une fois
allumés à des sabres de Jedi dans la Guerre des Etoiles. Jugez un peu par vous-même.
2 tubes de 8 watts fixés avec un jeu de colliers sur embases ont
parfaitement fait l’affaire, sauf que leur durée de vie est très aléatoire
variant d’une semaine à quelques mois. Dans mon cas, 2 mois étaient suffisants
pour me convaincre de leur inefficacité.. Le premier a grillé au bout de 10
jours. Et bien évidemment comme la lampe à l’intérieur du tube ne peut être
changée, retour à la case départ, il faudrait tout remplacer
Voici une photo du montage dont j’étais fier alors qu’il était
encore opérationnel
J’ai un peu réfléchi au problème pour réaliser que les tubes
submersibles sont censés être plongés dans l’eau et qu’en les fixant au
couvercle, ils ont du probablement surchauffer avant de rendre l’âme l’un après
l’autre.
A problème chinois, solution chinoise : L’inspiration est
venue du côté de chez l’ami Hamid. Lors d’une récente visite que j’ai faite à
son magasin, il m’a présenté fièrement les nouvelles rampes T5 qu’il avait
dénichées dans un magasin d’éclairage au centre ville à Rabat et qui occupent
maintenant pratiquement tout son arrière-boutique. Fines, peu encombrantes,
elles s’installent et désinstallent avec une facilité déconcertante grâce à un
jeu d’attaches. Voici la gamme des tubes disponibles. Pour ma part, j’en ai
trouvé 2 de 8 watts qui m’ont parfaitement convenu !!! (Durée de vie des
tubes : 8000 heures, puissance d’éclairage : 400 lumens).
Le plus gros défi était ensuite de fixer les deux rampes de manière
à ce que çà soit propre, facilement démontable par la suite et que je puisse
toujours revenir à la configuration d’origine (je n’aime pas les méthodes
irréversibles surtout si par la suite on a la possibilité d’améliorer en
modifiant les montages. Qui sait ? Un jour on pourrait installer des
lampes à LED quand çà sera abordable)
Pour la fixation des tubes j’ai trouvé en passant à Bricoma de ce
type d’embases (attaches à colliers)
Pour l’installation et le résultat final je vous laisse avec ces
photos en souhaitant que çà vous inspirera. Une fois les réglettes installées,
je me suis retrouvé avec une capacité d’éclairage installée de 1700 lumens (2x400+900)
soit une moyenne par litre de 30,90 qui me fait rentrer de justesse dans les
normes (entre 30 et 50 lumens je le rappelle).
Vos remarques et commentaires sont les bienvenus
J’aurais peut-être du rédiger cet article avant celui sur la
production de CO2 à la marocaine, vu que l’éclairage de l’aquarium est un pré
requis plus important, mais ce n’est que récemment que j’ai commencé à avoir
des problèmes à ce niveau. Après deux modifications opérées sur le couvercle de
mon bac, j’ai pensé partager avec vous mon expérience
L’aquarium que je possède (un Start55 de chez Aquatlantis en vente
chez Univers Aquatique) m’a été offert il y a environ un an. Le geste m’a fait
énormément plaisir sauf que j’ai rapidement fait la moue dès que les
techniciens qui l’ont installé sont partis ... et pour cause l’éclairage insuffisant.
Le couvercle abrite une simple lampe économique G23 de 11 watts et 900 lumens
... C’est insuffisant, beaucoup trop insuffisant pour une cuve de 55 litres.
Notez que lorsqu’on parle d’éclairage on serait logiquement plus intéressés de
connaitre l’intensité du flux lumineux produit (mesurée en
lumens) que la puissance électrique consommée (mesurée en
watts) d’autant plus qu’il n’y a aucun rapport entre les deux. (Pour mieux assimiler
cette idée, il faudrait réaliser que pour une puissance 6 fois inférieure en
watts, une lampe économique a un flux lumineux équivalent voire supérieur à
celui d’une ampoule classique). Dans un bac planté et pour assurer une bonne
croissance des plantes il faudrait entre 30 et 50 lumens par litre. Avec cette
intensité lumineuse et malgré la perte occasionnée par le changement de milieu
(passage de la lumière depuis sa source jusqu’en dessous de la surface de
l’eau) le flux devrait normalement éclairer les tiges des plantes au niveau de
la surface du gravier. Des tiges de plantes privées de lumière au fond du bac
peuvent pourrir à terme.
Pour revenir à mon cas, il s’agit de résoudre le problème
suivant : Comment adapter l’éclairage pour satisfaire les besoins en
lumière des plantes sans détériorer l’installation d’origine qui occupe en
position centrée une bonne partie d’un nano dont le couvercle mesure environ
50cmx30cm et qui en plus, comporte des fentes pour l’aération et une trappe
pour nourrir les poissons. Ca veut dire une marge de manœuvre étroite au sens
propre du terme.
Voici comment se présente le couvercle du bac
Au départ, j’ai pensé à ces tubes chinois submersibles T4 fins
vendus dans la plupart des magasins d’aquariophilie et qui ressemblent une fois
allumés à des sabres de Jedi dans la Guerre des Etoiles. Jugez un peu par vous-même.
2 tubes de 8 watts fixés avec un jeu de colliers sur embases ont
parfaitement fait l’affaire, sauf que leur durée de vie est très aléatoire
variant d’une semaine à quelques mois. Dans mon cas, 2 mois étaient suffisants
pour me convaincre de leur inefficacité.. Le premier a grillé au bout de 10
jours. Et bien évidemment comme la lampe à l’intérieur du tube ne peut être
changée, retour à la case départ, il faudrait tout remplacer
Voici une photo du montage dont j’étais fier alors qu’il était
encore opérationnel
J’ai un peu réfléchi au problème pour réaliser que les tubes
submersibles sont censés être plongés dans l’eau et qu’en les fixant au
couvercle, ils ont du probablement surchauffer avant de rendre l’âme l’un après
l’autre.
A problème chinois, solution chinoise : L’inspiration est
venue du côté de chez l’ami Hamid. Lors d’une récente visite que j’ai faite à
son magasin, il m’a présenté fièrement les nouvelles rampes T5 qu’il avait
dénichées dans un magasin d’éclairage au centre ville à Rabat et qui occupent
maintenant pratiquement tout son arrière-boutique. Fines, peu encombrantes,
elles s’installent et désinstallent avec une facilité déconcertante grâce à un
jeu d’attaches. Voici la gamme des tubes disponibles. Pour ma part, j’en ai
trouvé 2 de 8 watts qui m’ont parfaitement convenu !!! (Durée de vie des
tubes : 8000 heures, puissance d’éclairage : 400 lumens).
Le plus gros défi était ensuite de fixer les deux rampes de manière
à ce que çà soit propre, facilement démontable par la suite et que je puisse
toujours revenir à la configuration d’origine (je n’aime pas les méthodes
irréversibles surtout si par la suite on a la possibilité d’améliorer en
modifiant les montages. Qui sait ? Un jour on pourrait installer des
lampes à LED quand çà sera abordable)
Pour la fixation des tubes j’ai trouvé en passant à Bricoma de ce
type d’embases (attaches à colliers)
Pour l’installation et le résultat final je vous laisse avec ces
photos en souhaitant que çà vous inspirera. Une fois les réglettes installées,
je me suis retrouvé avec une capacité d’éclairage installée de 1700 lumens (2x400+900)
soit une moyenne par litre de 30,90 qui me fait rentrer de justesse dans les
normes (entre 30 et 50 lumens je le rappelle).
Vos remarques et commentaires sont les bienvenus