Définition de « l’aquascaping »
L’aquascaping correspond à la conception et la mise en œuvre d’un bac planté, il s’agit donc de l’ensemble des techniques "artistiques" permettant de créer un paysage aquatique. On doit à la fois constituer le "décor" du bac (ce que l’on appelle le "Hardscape") et définir un schéma de plantation : c’est cet ensemble harmonieux qui va constituer un bac planté. C’est une étape très importante, qui va déterminer le style du bac, et l’aspect qu’il aura une fois que les plantes auront bien poussées. En effet, il faut choisir avant la mise en route d’un bac ce que l’on souhaite faire dans ce bac.
Le "Hardscape" est constitué par le sol du bac sur lequel on peut disposer un décor inerte, tel que des racines, de bois fossilisé ou des roches. Le sol peut-être de couleur variable selon les goûts et l’aspect que l’on souhaite donner au bac. Mais les déclinaisons de couleurs allant du beige au marron sont les plus naturelles, avec aussi une possibilité de sol noir afin de bien faire ressortir les couleurs des plantes. Les autres couleurs sont à proscrire, car le rendu final est souvent très artificiel. A noter que vous pouvez créer du relief avec votre sol, mais que le plus souvent, celui-ci aura tendance à s’égaliser avec le temps.
Le choix des plantes et leur agencement dans le bac doit aussi être bien réfléchi. Ne pas hésiter à faire des croquis pour définir le plan de plantation, la représentation "sur le papier" aide à imaginer les volumes que l’on va créer. Il faut aussi bien vérifier que les plantes soient adaptées à l’endroit où l’on souhaite les placer (en terme de vitesse de croissance et de taille adulte).
- La disposition des plantes
Afin que le bac soit le plus esthétique possible, il y a certaines règles à observer. Bien entendu, les critères de beauté étant culturels par définition (selon notre environnement social et notre éducation, nous n’avons pas la même définition de la beauté…), on ne va parler ici que des grands principes assez généralement admis pour créer un bac planté agréable à regarder :
A) Un des principes de bases pour disposer les plantes est le fait de créer des « étages » dans le bac. Cela créé de la profondeur, et permet ainsi de mieux voir chaque plante. On va ainsi répartir les plantes en trois plans : avant-plan, plan médian et arrière-plan. Il parait logique de respecter les hauteurs naturelles des plantes, et donc de les répartir dans les trois plans selon leurs tailles adultes.
Voici quelques exemples :
Avant-plan : Glossostigma, Hemianthus callitrichoides, Echinodorus tenellus, Anubias nana, Cryptocoryne sp.…
Plan médian : Hemianthus micranthemoides, Bacopa australis, Heteranthera zosterifolia, Hygrophila polysperma…
Arrière-plan : Ludwigia repens, Rotala rotundifolia, Rotala macranda, Eusteralis stellata…
B) Il faut absolument regrouper les plantes par espèce, et ne pas planter de-ci de-là les brins d’une espèce : l’effet sera meilleur en groupe. La création de « massifs » de plantes aura un impact visuel bien plus grand qu’une plantation dispersée (sauf si c’est l’effet recherché !).
C) Il faut essayer de créer un « point focal » dans le bac. C’est l’endroit où le regard de l’observateur sera systématiquement attiré, et où il faut idéalement placer la plante « phare » du bac (par exemple : Nymphaea lotus zenkeri, Echinodorus rubin ou encore une unique plante « rouge » parmi des plantes à dominance « verte »).
D) Les plantes rouges peuvent plus particulièrement vous aider à donner du contraste à votre paysage. Mais soyez prudent : si vous n’utilisez qu’une seule plante rouge alors elle se comportera comme un nouveau point focal. Si vous avez déjà choisi une pierre pour être votre point focal, vous pourriez créer un trouble dans votre paysage, et votre regard une nouvelle fois se perdrait en allant d’un point à un autre.
E) Bien répartir les formes de feuilles pour ne pas faire trop de « masses » (à tiges, à petites feuilles, à grandes feuilles…), mais sans exagération pour ne pas donner non plus un aspect trop fouillis à l’ensemble.
F) Si votre aquarium est de petite taille (en dessous de 200 litres) préférez les espèces à feuillage fin. Cela le fera paraître plus grand qu’il ne l’est en réalité.
G) Les plantes à tiges sont un excellent moyen pour "sculpter" votre paysage. De nombreuses petites espèces, telles que Micranthemum micranthemoides, Micranthemum umbrosum, Mayaca sellowiana ou Rotala rotundifolia (pour en nommer quelques-unes), peuvent facilement être taillées selon différentes formes.
Mounir : j'ai beaucoup de modele 1er prix de chompionnat international mais voici i un modele qui m'a beaucoup boulversé ce n ai plus question de plantes mais d artistique n 'est pas ????? .
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L’aquascaping correspond à la conception et la mise en œuvre d’un bac planté, il s’agit donc de l’ensemble des techniques "artistiques" permettant de créer un paysage aquatique. On doit à la fois constituer le "décor" du bac (ce que l’on appelle le "Hardscape") et définir un schéma de plantation : c’est cet ensemble harmonieux qui va constituer un bac planté. C’est une étape très importante, qui va déterminer le style du bac, et l’aspect qu’il aura une fois que les plantes auront bien poussées. En effet, il faut choisir avant la mise en route d’un bac ce que l’on souhaite faire dans ce bac.
Le "Hardscape" est constitué par le sol du bac sur lequel on peut disposer un décor inerte, tel que des racines, de bois fossilisé ou des roches. Le sol peut-être de couleur variable selon les goûts et l’aspect que l’on souhaite donner au bac. Mais les déclinaisons de couleurs allant du beige au marron sont les plus naturelles, avec aussi une possibilité de sol noir afin de bien faire ressortir les couleurs des plantes. Les autres couleurs sont à proscrire, car le rendu final est souvent très artificiel. A noter que vous pouvez créer du relief avec votre sol, mais que le plus souvent, celui-ci aura tendance à s’égaliser avec le temps.
Le choix des plantes et leur agencement dans le bac doit aussi être bien réfléchi. Ne pas hésiter à faire des croquis pour définir le plan de plantation, la représentation "sur le papier" aide à imaginer les volumes que l’on va créer. Il faut aussi bien vérifier que les plantes soient adaptées à l’endroit où l’on souhaite les placer (en terme de vitesse de croissance et de taille adulte).
- La disposition des plantes
Afin que le bac soit le plus esthétique possible, il y a certaines règles à observer. Bien entendu, les critères de beauté étant culturels par définition (selon notre environnement social et notre éducation, nous n’avons pas la même définition de la beauté…), on ne va parler ici que des grands principes assez généralement admis pour créer un bac planté agréable à regarder :
A) Un des principes de bases pour disposer les plantes est le fait de créer des « étages » dans le bac. Cela créé de la profondeur, et permet ainsi de mieux voir chaque plante. On va ainsi répartir les plantes en trois plans : avant-plan, plan médian et arrière-plan. Il parait logique de respecter les hauteurs naturelles des plantes, et donc de les répartir dans les trois plans selon leurs tailles adultes.
Voici quelques exemples :
Avant-plan : Glossostigma, Hemianthus callitrichoides, Echinodorus tenellus, Anubias nana, Cryptocoryne sp.…
Plan médian : Hemianthus micranthemoides, Bacopa australis, Heteranthera zosterifolia, Hygrophila polysperma…
Arrière-plan : Ludwigia repens, Rotala rotundifolia, Rotala macranda, Eusteralis stellata…
B) Il faut absolument regrouper les plantes par espèce, et ne pas planter de-ci de-là les brins d’une espèce : l’effet sera meilleur en groupe. La création de « massifs » de plantes aura un impact visuel bien plus grand qu’une plantation dispersée (sauf si c’est l’effet recherché !).
C) Il faut essayer de créer un « point focal » dans le bac. C’est l’endroit où le regard de l’observateur sera systématiquement attiré, et où il faut idéalement placer la plante « phare » du bac (par exemple : Nymphaea lotus zenkeri, Echinodorus rubin ou encore une unique plante « rouge » parmi des plantes à dominance « verte »).
D) Les plantes rouges peuvent plus particulièrement vous aider à donner du contraste à votre paysage. Mais soyez prudent : si vous n’utilisez qu’une seule plante rouge alors elle se comportera comme un nouveau point focal. Si vous avez déjà choisi une pierre pour être votre point focal, vous pourriez créer un trouble dans votre paysage, et votre regard une nouvelle fois se perdrait en allant d’un point à un autre.
E) Bien répartir les formes de feuilles pour ne pas faire trop de « masses » (à tiges, à petites feuilles, à grandes feuilles…), mais sans exagération pour ne pas donner non plus un aspect trop fouillis à l’ensemble.
F) Si votre aquarium est de petite taille (en dessous de 200 litres) préférez les espèces à feuillage fin. Cela le fera paraître plus grand qu’il ne l’est en réalité.
G) Les plantes à tiges sont un excellent moyen pour "sculpter" votre paysage. De nombreuses petites espèces, telles que Micranthemum micranthemoides, Micranthemum umbrosum, Mayaca sellowiana ou Rotala rotundifolia (pour en nommer quelques-unes), peuvent facilement être taillées selon différentes formes.
Mounir : j'ai beaucoup de modele 1er prix de chompionnat international mais voici i un modele qui m'a beaucoup boulversé ce n ai plus question de plantes mais d artistique n 'est pas ????? .
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